Alors que leur règne pouvait se prolonger encore pendant plusieurs mois, le virus a précipité la retraite des trois derniers Boeing 747 de la compagnie Corsair.
Le dernier spécimen s’est envolé hier lundi pour un dernier voyage, vers un obscur petit aéroport anglais d’où il ne devrait plus jamais décoller.
Gourmands et sûrement trop gros pour la période difficile qui se profile, le sort des 747 s’est brusquement accéléré à l’irruption du virus dans l’organisme fragile du transport aérien français.
Rapidement, les dirigeants de Corsair ont avancé la fin de ces avions de légende en espérant pouvoir les vendre pour amener de l’argent frais dans la trésorerie de la compagnie dégradée par la crise sanitaire.
Covid oblige c’est une cérémonie ‘’a minima’’ qui s’est tenue ce lundi pour saluer cet avion de légende qui quitte définitivement la flotte de la compagnie française.
Corsair et le Boeing 747 c’est une histoire de plus de trente ans. A la fin des années 80, la libéralisation du ciel français voit Air France contrainte d’abandonner ses monopoles notamment sur l’Outre-Mer.
Très vite, les compagnies françaises encore appelées ‘’charter’’ comme Minerve et Corsair, alliées à des tour opérateurs font rentrer dans leur flotte sa majesté "747" pour profiter du marché sur les Antilles françaises.
C’est le début pour la compagnie dirigée alors par Jacques Maillot d’une lente évolution vers le 100% long courrier et des vols réguliers.
Le dernier spécimen s’est envolé hier lundi pour un dernier voyage, vers un obscur petit aéroport anglais d’où il ne devrait plus jamais décoller.
Gourmands et sûrement trop gros pour la période difficile qui se profile, le sort des 747 s’est brusquement accéléré à l’irruption du virus dans l’organisme fragile du transport aérien français.
Rapidement, les dirigeants de Corsair ont avancé la fin de ces avions de légende en espérant pouvoir les vendre pour amener de l’argent frais dans la trésorerie de la compagnie dégradée par la crise sanitaire.
Covid oblige c’est une cérémonie ‘’a minima’’ qui s’est tenue ce lundi pour saluer cet avion de légende qui quitte définitivement la flotte de la compagnie française.
Corsair et le Boeing 747 c’est une histoire de plus de trente ans. A la fin des années 80, la libéralisation du ciel français voit Air France contrainte d’abandonner ses monopoles notamment sur l’Outre-Mer.
Très vite, les compagnies françaises encore appelées ‘’charter’’ comme Minerve et Corsair, alliées à des tour opérateurs font rentrer dans leur flotte sa majesté "747" pour profiter du marché sur les Antilles françaises.
C’est le début pour la compagnie dirigée alors par Jacques Maillot d’une lente évolution vers le 100% long courrier et des vols réguliers.
Corsair fêtait alors ses 35 ans
Les Jumbos de Corsair font les beaux jours de la compagnie et deviennent aussi des objets de communication.
Dans les année 2000, elle dispose de trois 747 immatriculés SEA, SUN, SEX !
le premier arbore sur ses flancs une jolie vague bleue, le deuxième un grand soleil, le troisième… une bouche pulpeuse.
Le buzz sera énorme mais on frôlera l’incident diplomatique lorsque l’avion F-GSEX et ses grosses lèvres rouges devra se poser à Djeddah pour une escale technique vers l’Ile de La Réunion.
Il y’a quelques années, c’est aussi à bord d’un 747 qu’eu lieu une fête de la musique mémorable dans le ciel de France avec un concert des Frero Delavega.
Comme pour l’A.380 ou l’A.340, la crise sanitaire envoie donc un peu plus vite que prévue à la casse les derniers 747 français.
Après un dernier passage a basse altitude pour saluer Orly et les personnels, le F-GTUI, vol SS747 a fait rugir une dernière fois ses moteurs pour prendre de l’altitude.
Il laisse derrière lui une compagnie en situation délicate. Les opérations reprennent doucement mais à ce jour, et malgré les appels à l’aide, elle ne semble pas avoir obtenu les fameux prêts garantis par l’Etat.
Des prêts quelle réclame à corps et à cris depuis plusieurs semaines et dont le PDG Pascal de Izaguirre rappelait qu’ils étaient indispensables ‘’pour s’en sortir’’.
Dans les année 2000, elle dispose de trois 747 immatriculés SEA, SUN, SEX !
le premier arbore sur ses flancs une jolie vague bleue, le deuxième un grand soleil, le troisième… une bouche pulpeuse.
Le buzz sera énorme mais on frôlera l’incident diplomatique lorsque l’avion F-GSEX et ses grosses lèvres rouges devra se poser à Djeddah pour une escale technique vers l’Ile de La Réunion.
Il y’a quelques années, c’est aussi à bord d’un 747 qu’eu lieu une fête de la musique mémorable dans le ciel de France avec un concert des Frero Delavega.
Comme pour l’A.380 ou l’A.340, la crise sanitaire envoie donc un peu plus vite que prévue à la casse les derniers 747 français.
Après un dernier passage a basse altitude pour saluer Orly et les personnels, le F-GTUI, vol SS747 a fait rugir une dernière fois ses moteurs pour prendre de l’altitude.
Il laisse derrière lui une compagnie en situation délicate. Les opérations reprennent doucement mais à ce jour, et malgré les appels à l’aide, elle ne semble pas avoir obtenu les fameux prêts garantis par l’Etat.
Des prêts quelle réclame à corps et à cris depuis plusieurs semaines et dont le PDG Pascal de Izaguirre rappelait qu’ils étaient indispensables ‘’pour s’en sortir’’.